// CONCEPT

Depuis son origine (phylogenèse), et à chacune des étapes de sa construction (ontogenèse), l’Homme, pour favoriser au mieux son équilibre interne (homéostasie), organise d’une façon cohérente (et inconsciente) sa structure cranio-fasciale, en réponse à cette hérédité et à ce vécu.

Il en imprime donc la mémoire dans ses tissus, que celle-ci soit émotionnelle ou traumatique (mémoire cellulaire), et l’exprime par son organisation architecturale, celle-ci étant une véritable « empreinte » visible, matérialisée, d’une dynamique fluidique, d’un mouvement interne invisible, parce qu’en continuel changement.

Par l’écoute des tissus nous aurons accès à cette mémoire :
- perception de l’état et du rapport entre eux des éléments architecturaux fondamentaux (triangles et sphères),
- écoute de l’équilibre et de la dynamique fluidique de l’individu(MRP)

Le basi-occiput et le sacrum nous donnent accès à l’organisation globale de l’individu car :
- Ils sont une zone carrefour entre les systèmes membranaires superficiels et profonds.
- Et, véritable « Disque Dur », ils sont le point de départ et d’arrivée de l’organisation structurelle de la personne (dans son rapport au monde, avec son histoire, pour son homéostasie).

L’adaptation cranio-fasciale mise en place par l’Homme à un moment donné, est toujours la meilleure solution qu’il ait trouvé pour conserver cette homéostasie (inconscient corporel), et ce, quel qu’en soit le coût en terme de confort.

L’écoute de cette cohérence structurelle va nous permettre de proposer une nouvelle organisation, qui permette à cette structure de trouver un équilibre moins coûteux

Il est donc possible :
- d’appréhender la cohérence de l’organisation structurelle d’un individu,
- d’avoir accès à la zone adaptative la plus ancienne,
- de dater cette adaptation,
- de lui donner du sens,
- et de proposer une nouvelle organisation, qui permette à cette structure de trouver un équilibre moins coûteux.

Afin de ne pas chercher à supprimer le symptôme,
mais de plutôt faire en sorte qu’il n’ait plus lieu d’être.

Alors,
Ayant retrouvé la liberté que permet le choix de nouveaux équilibres possibles,
l’Homme pourra retrouver l’accès à son potentiel de verticalisation,
et, cessant d’en être victime, donner du sens à son symptôme,
pour, s’il le veut, changer son regard sur son monde.


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